Ce qui se passe à la frontière de l’Union européenne et de la Biélorussie relève du cynisme crapuleux d’un président qui réduit les migrants à des objets politiques en les manipulant comme des moyens de chantage. Une fois cela dit, on peut aussi relever que le président Alexandre Loukachenko appuie là où ça fait mal. Toute l’Europe, et en particulier l’Europe de l’Est, est touchée par la peur devant les phénomènes migratoires qui sont à l’origine de crispations identitaires. Une peur, ça ne se soigne pas par des discours sur le bien, mais par un accompagnement personnel et une démarche spirituelle.

La question des migrations se pose dans la dialectique entre éthique de conviction et éthique de responsabilité. C’est le rôle des Églises d’être dans l’éthique de conviction en rappelant que le migrant est un humain et que nous avons à son égard un devoir de solidarité, mais le président Macron a rappelé au dîner du […]