Chers frères et sœurs, ce psaume 42 que nous avons l’occasion de chanter pendant les cultes est chargé de mélancolie et d’une pointe d’espérance. La tristesse du croyant se répand tout au long de ce qu’il convient d’appeler une complainte et, néanmoins, en quelques versets, surgit une lueur, une pointe d’espérance qui semble retourner l’accablement du psalmiste en une joie possible. Cette tristesse infinie trouve son origine dans cette phrase que les ennemis du psalmiste lui assènent suffisamment pour qu’elle soit répétée aux versets 4 et 11 : « où est ton Dieu ? »

Critique externe de l’athéisme

Les ennemis du croyants, ce sont ceux qui, aujourd’hui encore, attaquent frontalement la religion parce qu’ils considèrent que ce ne sont que des sornettes. Le « où est ton Dieu ? » est l’argument qui résume toutes les critiques formulées contre les religions qui sont bien incapables de faire apparaître Dieu sur commande. Il y a quelques années, dans les émissions chrétiennes du dimanche matin, un pourfendeur professionnel de la religion déclarait qu’en écoutant les discours religieux, il pourrait tout aussi bien dire qu’il avait […]