Frédérick Casadesus explore la signification culturelle de l’hymne européen, l’« Ode à la joie » de Beethoven. Dès les années 1930, les partisans de l’Europe ont cherché un emblème musical pour l’unité. Bien que la Seconde Guerre mondiale ait interrompu ces efforts, l’idée a refait surface avec la création de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) et du marché commun.

La pièce de Beethoven, choisie pour sa générosité et sa bonne humeur, a paradoxalement été associée à Herbert von Karajan, qui a dirigé l’enregistrement officiel en dépit de son affiliation nazie, un fait qui n’a été révélé qu’en 1989. Casadesus soutient que, à la lumière de cette révélation, l’hymne devrait être réenregistré sous la direction de Claudio Abbado, connu pour ses valeurs démocratiques et humanistes.

L’explication détaillée de ce sujet est présentée dans le numéro de cette semaine de l’hebdomadaire Réforme et sur Fréquence Protestante.

Production : Fondation Bersier – Regards protestants
Remerciements : Frédérick Casadesus
Entretien mené par : David Gonzalez
Technique : Quentin Sondag