L’Eglise n’est donc pas une communauté parfaite, en tant que diversité. Mais l’Eglise évolue positivement et négativement, elle doit donc toujours se mettre en question pour voir si elle reste fidèle à son fondement, au Christ. La théologie c’est justement cet auto-examen critique de l’Eglise.Caroline Baubérot : « Chaque fois que l’Eglise part dans de mauvaises directions, chaque fois que les choses se délitent, c’est toujours un retour à Christ qui permet de revenir à l’essentiel. »

Nicola Stricker : « Se mettre en question pour l’Eglise, c’est vraiment mettre en question toute sa structure, tout son discours. Cette nécessité ressort bien dans ce témoignage. En revanche, je dirais que tout bouge, même les dogmes bougent. Dans le protestantisme, il n’y a pas de dogmes qui ne pourraient pas être objet de révisions, d’interprétations. Concernant l’importance de l’interprétation, je suis tout à fait d’accord avec ces propos. »

Jane Stranz : « Pour moi, c’est essentiel de vouloir être réformé et de se réformer, d’aller à l’intérieur de soi-même, comme individu ou comme Église, pour voir quelles sont les réformes qui sont possibles, et aussi de regarder ce que la société nous pousse à faire comme réforme. » […]

 

Cette vidéo fait partie de la série : Les grands principes du protestantisme, par la théologienne Nicola Stricker
Réalisation : JMAGE – Jeremy Frey
Production : JMAGE – Maud Lambert
Diffusion : Meromedia – Isabelle Fiévet-Rossignol

Lire la suite sur le site Regardsprotestants.com