Mais il faut faire une place, parmi ces vies parallèles, à celle du pasteur et du prédicateur. À la paroisse de Saint-Nicolas, à Strasbourg (de 1898 à 1913, puis de 1918 à 1921), à Lambaréné ou à Gunsbach, Schweitzer a prêché ; cela était pour lui une « source de joie », un « besoin vital » ; ses sermons qui jouent un rôle fondamental dans l’élaboration de sa pensée, sont aussi « l’un des principaux vecteurs de l’éthique schweitzerienne » (p. 152). À partir du […]