Le tribunal judiciaire de Paris a rendu une ordonnance de non-lieu dans l’affaire portant sur le meurtre d’Éric de Putter, jeune théologien assassiné en juillet 2012 sur le campus de l’Université protestante d’Afrique centrale (Upac), à Yaoundé au Cameroun.

Le juge d’instruction, qui enquêtait sur cette affaire depuis 2012, avait adressé une demande d’entraide pénale aux autorités camerounaises, précisent les avocats Apolline Cagnat et William Bourdon, qui représentent la famill e d’Éric de Putter. Mais après de « multiples relances » et malgré l’accord de coopération judiciaire signé entre la France et le Cameroun, cette demande est restée lettre morte.

Dénonciations de corruption

« Ce refus catégorique des autorités camerounaises d’exécuter la demande d’entraide a empêché l’autorité judiciaire française de […]