Les trois temples sont les témoins des changements de ce quartier. L’implantation du premier temple est due à l’élan missionnaire d’Osée Foulquier. Son inauguration a lieu le 9 avril 1897 en présence de 15 fidèles. Dans l’esprit des membres de l’Œuvre évangélique, la chapelle en bois est un bâtiment provisoire qui doit pouvoir être démonté et réutilisé dans un autre quartier. D’ailleurs, on s’achemine vers la solution d’un temple en dur qui doit être plus en rapport avec les besoins d’une paroisse jeune, vivante, en plein épanouissement, riche d’avenir.

On fait appel à deux architectes spécialisés dans la construction d’édifices religieux, Wullfleff et Verrey. En 1931, ils édifient un bâtiment de style romano-lombard. Le peintre suisse Louis Rivier réalise la fresque grandiose de la crucifixion qui orne le mur du fond. D’une capacité de 200 places, le temple en briques se révèle trop exigu pour une communauté qui compte en 1948 plus de 500 membres et une centaine d’enfants à l’école du dimanche.

Les dimensions réduites de l’espace libéré par l’ancien temple incitent les paroissiens à concevoir un projet audacieux et inédit : la réalisation en 1971 d’un immeuble d’habitation dont la paroisse occuperait le soussol et les trois premiers niveaux. Témoin de ces années, la paroisse fêtera ce 1er octobre, en même temps que ses 120 ans, les 100 ans de sa doyenne, Violette Ginger.

Presse régionale protestante

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