C’est le centenaire de la naissance de l’anglican évangélique John Stott. Il se peut que vous n’y ayez pas pensé ou même que vous n’ayez jamais entendu parler de lui. John Stott n’est jamais apparu dans un talk show ni sur les réseaux sociaux. Pourtant, certains s’en souviennent. Si les évangéliques avaient pu élire un pape, il aurait probablement été la personne qu’ils auraient choisie. Son aura au sein du christianisme réside jusqu’à aujourd’hui dans l’authenticité, la modestie, la simplicité de vie et la générosité. Rien à voir avec la théologie dite «de la prospérité», comme en témoigne son commentaire du Sermon sur la montagne. «La fierté mal placée est la plus grande tentation des dirigeants chrétiens», prévenait-il avec tact en 2006, en visite aux Etats-Unis.

Théologie engagée

John Stott a été pasteur de l’Eglise d’Angleterre (anglicane), aumônier de la Reine et auteur distingué de plus de cinquante livres traduits, publiés et vendus par millions dans plus de […]