Tout-puissant, juge ou créateur, les discours théologiques attribuent souvent à Dieu des qualificatifs de grandeur et  d’universalité. Or la pratique quotidienne des croyants est souvent faite de questions, de petits gestes et de pensées fugaces. Les grands rassemblements ne sont pas légion dans la spiritualité protestante, plus habituée à la prière personnelle ou au culte hebdomadaire.

Le quotidien a du sens

 À l’occasion de ce carême, le pasteur Van Den Wiele plonge donc dans la réalité des besoins quotidiens. Faire les courses pour se nourrir, cultiver son jardin ou une plante en pot, n’est-ce pas aussi à travers ces gestes anodins que du sens peut se vivre ? La nourriture ou la plantation sont aussi des symboles de la petitesse de l’Homme, de ses rapports aux autres, de la place qu’il laisse à l’accompagnement de son existence par son Dieu.

Que dire alors du fait de s’identifier par des mots de passe, se maquiller, jeter ou trier… ce sont autant de gestes qui disent beaucoup sur l’être humain et donc sur la manière dont il habite la notion de Dieu.

Laisser Dieu trouver sa place

À travers ces exemples concrets, des théologies apparaissent, sous forme d’invitations à laisser une présence spirituelle entrer dans le quotidien et en renouveler le sens, l’appel, la vocation. Pour adapter le message à la réalité de la vie quotidienne, ces émissions sont proposées sur France Culture le dimanche à 16h, mais également sur Fréquence protestante le lundi soir à 21h30, sous forme de podcasts sur franceculture.fr ou dans la traditionnelle version papier. L’équipe de Carême protestant se dit bien consciente de l’enjeu que constitue la diversité des supports de diffusion de la parole. Laisser Dieu trouver sa place au quotidien de la vie, c’est aussi le laisser investir les moyens que chacun utilise chaque jour pour se relier au monde.