Traditionnellement, les jeunes en fin de catéchisme font leur « confirmation » le dimanche de Pentecôte. Ils professent publiquement leur propre foi en « Jésus-Christ le Seigneur », eux qui avaient été baptisés, enfants, sur la base de la foi de leurs parents. Ils sont accueillis en tant qu’adultes dans la paroisse, en deviennent membres à part entière et peuvent voter. Une sorte de rite de passage à l’âge adulte.

Pour Simon Wiblé, pasteur ÉPUDF à Rueil-Malmaison en région parisienne, bien qu’il n’y ait pas « d’attestation scripturaire claire », c’est un moment festif au cours duquel « l’assemblée est réjouie et dynamisée par ces jeunes qui transmettent publiquement le cœur de leur foi ». Néanmoins, chaque pasteur le vit différemment et n’y attribue pas le même sens théologique. « Nous en avons parlé en pastorale, et personne ne met l’accent au même endroit. »

À la paroisse de l’Étoile, à Paris, c’est le jeune qui confirme l’alliance de son baptême. C’est pourquoi on l’appelle un « confirmant » (avec un « t »), au sens actif. « Le baptême, explique la pasteure Florence Blondon, c’est l’alliance que Dieu fait […]