Le colloque «Vers une nouvelle économie de la mission – Parole aux Églises» qui s’est tenu le 11 octobre au Défap a permis en premier lieu d’exprimer les diverses conceptions de la mission, et les diverses attentes vis-à-vis du Défap. Il a permis d’ouvrir des pistes de réflexion, de souligner les besoins de clarification… Premier retour à chaud sur la journée et sur les échanges.

Une étape clé : c’est ainsi qu’a souvent été vécu et décrit par ses participants le colloque du Défap, organisé le vendredi 11 octobre au 102 boulevard Arago. «J’ai eu le sentiment de vivre un moment exceptionnel : j’ai vu trois présidents d’Église réunis», témoignait ainsi dès le lendemain en Conseil du Défap Christine Villard, de l’Église protestante unie de France, référente régionale Mission-Défap en Centre-Alpes-Rhône. «J’ai entendu parler de mutualisation de moyens en matière d’international… Un autre mot important qui est ressorti, c’est celui de la complexité ; et il faut accepter que cette complexité, on ne la maîtrise pas.» Au cours de cette même réunion, Thomas Wild, de l’UEPAL, évoquait pour sa part un événement «très riche» dans lequel «les directions d’Église se sont impliquées». Quant à Joël Dautheville, président du Défap, il faisait part de son «sentiment qu’on a réussi à franchir un cap, qui de mon point de vue n’était pas évident». Et d’ajouter : «Je nous invite maintenant à prendre cette dynamique refondatrice, précisément comme une dynamique : c’est un élan…»

Joël Dautheville était justement l’auteur de l’appel à une «dynamique refondatrice» qui, en mars 2018, avait marqué le début du processus de refondation dans lequel le Défap est engagé depuis lors. Processus qui a déjà vu des réorganisations internes et les lignes bouger entre les services, mais qui, […]