Chaque fin d’été, quand les pommiers et les pruniers donnent à plein, le cœur de Marianne Stewart Perret se serre : à l’approche de la date du massacre d’Étobon, la sémillante vieille dame, qui a perdu deux frères fusillés par les nazis, se souvient.

Le soleil d’automne caresse les champs moissonnés autour du village rural de Haute-Saône, mais pour les rares survivants de ce massacre oublié de la Seconde Guerre mondiale, la période apporte peu de […]