Samedi 30 mars, 9h30 : dans la chapelle du Défap, le culte d’ouverture de l’Assemblée Générale s’achève. Les délégués sont rassemblés dans un contexte particulier : un an auparavant, dans ce même lieu, le président du Service protestant de mission, Joël Dautheville, lançait un appel à une «dynamique refondatrice». Une thématique, et des réflexions plus larges sur l’activité missionnaire aujourd’hui, qui ont irrigué tous les travaux des permanents et des instances du Défap tout au long de l’année écoulée, et qui parcourent en filigrane le culte mené par David Mitrani : «La mission, n’est-ce pas de rendre visible au-dehors ce qui nous a fait passer nous-mêmes de la mort à la résurrection ?»
Le culte s’ouvre aussi, au-delà de l’AG elle-même, sur les projets et les relations du Défap aujourd’hui : l’offrande est ainsi destinée aux étudiantes de l’UPRECO, dont le Défap finance les frais d’inscription. Cette université protestante est située à Kananga, une région enclavée et délaissée de République Démocratique du Congo, loin de la capitale Kinshasa. Le culte d’ouverture de l’AG du Défap est aussi un moment d’hommage à Albertine Nzambé, décédée brutalement il y a quelques jours. […]