Le week-end dernier, le bâtiment de la Cimade à Nantes a vu tous ses murs tagués d’inscriptions telles que « OQTF (Obligation de quitter le territoire français) hors de France », ou « Arras complices ! », en référence au meurtre du professeur Dominique Bernard le 13 octobre. Cette tragédie a déclenché une animosité généralisée et une avalanche d’attaques médiatiques. La Fédération protestante de France (FPF), dont l’association d’aide aux exilés et aux migrants est membre, lui est à l’inverse venue en renfort.

Dans un article publié en fin de mois, la FPF fait en effet valoir les droits humains des réfugiés, ainsi que leur besoin de soutien de la part d’associations soutenues par l’État. Son président Christian Krieger cite : « Le ministre de l’Intérieur, dans une récente interview, a souligné qu’il est « normal », que dans les lieux de rétention qui sont difficiles, il y ait des gens en dehors de la police qui soient là pour aider, y compris juridiquement ». Que l’État finance cette mission par l’argent public est précisément un moyen d’assurer l’accès au […]