Outre des données chiffrées qui font prendre conscience de l’impact des émissions de gaz à effets de serre, les différentes contributions s’efforcent de susciter un « chemin de Damas écologique » qui puisse se traduire par des actions individuelles (alimentation, habitat, énergie, finance…) et collectives qui démultiplient l’impact des alternatives engagées. Pour éviter les « fausses solutions », ces acteurs d’un christianisme social désireux de répondre efficacement aux défis contemporains proposent de s’interroger sur la pertinence des actions à l’égard des causes structurelles des changements climatiques et sur leur cohérence avec l’objectif de justice sociale. Ainsi, il est rappelé que « le développement des agro-carburants industriels bénéficie de politiques de soutien, notamment en Europe (…). Pourtant, ces politiques menacent la sécurité alimentaire des populations du Sud. » […]