Comme il est difficile de suivre Donald Trump… Dans la même semaine, le président américain, réélu il y à peine plus d’un an, échafaude un plan de paix contesté pour l’Ukraine, se réconcilie avec le maire de New York nouvellement élu Zohran Mamdani, qu’il traitait encore de « communiste » quelques jours auparavant, se brouille avec l’une de ses plus fidèles soutiens MAGA, Marjorie Taylor Greene, sur fond de revers au Congrès qui l’oblige à publier l’intégralité du dossier Jeffrey Epstein, financier et prédateur sexuel retrouvé mort en prison.
Il est pourtant au moins une question sur laquelle Trump ne varie pas, celle de l’immigration. Sa politique d’expulsion à tout prix ne faiblit pas, grâce à sa très choyée police de l’immigration, l’Immigration and Customs Enforcement (ICE), devenue un symbole de l’administration Trump. Et l’outil diablement efficace d’une politique autoritaire. Les expulsions express ne concernant plus seulement les immigrés illégaux à leur entrée sur le territoire, mais tous les étrangers y vivant depuis plusieurs années ou les demandeurs d’asile dont les démarches sont en cours, d’où des interventions au sein même des tribunaux de l’immigration où les étrangers viennent déposer un dossier.
« Checks and balances »
Les statistiques montrent d’ailleurs que […]
