Lors de la présentation du plan interministériel de lutte contre le harcèlement scolaire, le 27 septembre dernier, la Première ministre Élisabeth Borne, a rappelé que cette problématique touche « en moyenne deux enfants par classe ».

Le plan prévu par le gouvernement prévoit de renforcer les liens entre l’école, la police et la justice, avec une saisine « systématique » du procureur de la République en cas de signalement de harcèlement, mais également la mise en place de cours d’empathie, visant à sensibiliser à la bienveillance entre les enfants.

Le sujet du harcèlement est récemment revenu sur le devant de la scène après de nombreuses affaires toutes plus choquantes les unes que les autres. On peut notamment citer le suicide de Lindsay, 13 ans, et de Nicolas, 15 ans, qui ont eu recours à ce geste tragique après avoir été harcelés dans le milieu scolaire.

Selon France Victimes, le harcèlement « se fonde sur le rejet de la différence et sur la stigmatisation de certaines caractéristiques ». Une différence physique, un handicap, un trouble de la communication ou encore l’appartenance à un groupe social ou culturel en particulier peut être l’origine d’un harcèlement. Les conséquences pour les victimes sont multiples, elles vont du décrochage scolaire en passant par la dépression, les […]