62 % des parents sont réticents à faire vacciner leurs enfants contre la Covid-19, selon la Haute Autorité de santé (HAS). Pourtant, lundi 20 décembre, elle a donné son aval à la vaccination des 5-11 ans. Mais, comme le rapporte RTL, l’autorité publique indépendante ne recommande pas de la rendre obligatoire. Alors, elle liste les arguments en faveur de l’injection du sérum, pour tenter de faire changer d’avis les parents réticents. Logiquement, l’HAS insiste sur le bénéfice individuel de la vaccination. Et ce, même si les formes graves sont rares chez les enfants.
Mais, quand la situation dégénère, huit petits malades sur dix ne présentaient pourtant aucune comorbidité. Comme pour les adultes, l’arrivée du variant Omicron, décrit comme étant beaucoup plus contagieux, fait craindre une augmentation du nombre de cas graves. Celle-ci ne devrait pas épargner les enfants, même ceux en bonne santé.
Garder les écoles ouvertes
Le vaccin Pfizer, dont une version trois fois moins dosée que celle injectée aux adultes est utilisée pour vacciner les 5-11 ans, est jugé efficace. Il protège à plus de 90 % des formes sévères de la Covid-19 et donc des décès, précise la radio. Les effets secondaires sont également rares. Aux États-Unis, sur les sept millions d’enfants déjà vaccinés, seuls quelque 3.000 d’entre eux ont signalé des effets indésirables. Et 97 % de ceux-ci étaient sans gravité.
Alors que l’extension de la vaccination des 5-11 ans (elle est pour le moment réservée aux enfants dits « à risque ») pourrait avoir lieu très prochainement, celle-ci devrait également permettre aux écoles de rester ouvertes. En effet, la HAS met l’accent sur un bénéfice indirect, en rappelant que l’école à la maison est source d’inégalités sociales. Les parents n’ont pas tous la même possibilité d’accompagner leurs enfants dans leur apprentissage. Le maintien des classes ouvertes est donc un moyen de lutter contre le retard scolaire, dont les conséquences psychologiques peuvent avoir des effets désastreux sur les enfants.