La justice alimentaire peut se définir comme un partage équitable des bénéfices et des risques liés à la production, à la transformation, au transport, à la distribution et à la consommation de nourriture. Cela signifie que les risques ne doivent pas peser seulement sur le producteur – un agriculteur qui investit pour produire notre alimentation – ni sur aucune autre partie de la chaîne aboutissant à nos assiettes. À l’autre bout, la santé des consommateurs doit être préservée. Et les bénéfices ne peuvent pas revenir à une seule partie de cette chaîne. L’idée centrale est que chacun ait une part équitable, dans tout le système alimentaire.

Une part équitable

La justice biblique s’intéresse de près à l’équité, qui prend en considération chaque personne dans ses relations aux autres et à l’ensemble de la création. Une image utilisée par le prophète Ézéchiel l’illustre : au chapitre 34, l’Éternel interpelle ses brebis et avertit les brebis les plus grasses, en bonne santé, qu’il n’est pas admissible qu’en plus de manger leur part, elles piétinent la part des brebis malades et maigres.

Un large système de codépendance et de dépendance à Dieu

La Bible parle de nourriture, et ça n’est pas que spirituel : l’homme ne vivra « pas de pain seulement » … mais il vivra de pain quand même ! Nous demandons à Dieu notre pain quotidien et il est réellement question de […]