Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de l’ONU a publié, le 8 octobre, un rapport sur les conséquences d’un réchauffement des températures de la planète de 1,5 °C par rapport à la période préindustrielle : canicules et sécheresses, extinction d’espèces, acidification et montées des océans, baisse de rendement des cultures… Limiter l’augmentation à 1,5 °C est un objectif exigeant : réduction des émissions de CO2 de 45 % d’ici 2030 et « neutralité carbone » en 2050.

Le consensus scientifique est massif : c’est bien l’activité humaine qui est la cause du réchauffement climatique. Pourtant, pris dans un système en surchauffe, les décideurs politico-économiques et les citoyens que nous sommes continuent, globalement, à polluer la planète sans vergogne et à se réjouir d’un été indien qui n’en finit pas… Il en coûte de changer, vraiment. […]