Peter Ciaccio est connecté, il est conscient des possibilités de la toile (ou Internet, ou web, NDT) et cherche avec passion comment affronter le défi représenté par les possibilités ouvertes par ces nouveaux médias aux partage des idées et de la réflexion; il ne s’agit pas seulement de pouvoir communiquer mais de comprendre que cette forme de communication définit de manière nouvelle ce que nous sommes, notre identité de croyants, notre manière d’annoncer le Christ notre Seigneur.
Notre attitude en face des réseaux sociaux, de l’Internet ou des ordinateurs en général se traduit soit par l’enthousiasme soit par le rejet, on est soit pour soit contre les nouvelles technologies et les nouveaux médias.
Il y a d’un côté les réactions positives (c’est beau, c’est fantastique, je-ne-peux-plus-vivre-sans, cela ouvre tellement de possibilités), de l’autre les négatives (c’est froid, je n’en veux pas, il n’y a plus de contact direct avec les autres, je n’y comprends rien, on ne peut plus rien faire comme avant). Ils ont raison, les « opposants »: rien n’est plus comme avant; mais c’est parce que le monde a changé et que les nouveaux médias sont le moteur et l’expression de ce changement. Même si la réaction est légitime, il ne sert pas à grand-chose de se plaindre; il faut s’adapter au monde nouveau. On a tort de croire que selon la théorie évolutionniste de Darwin, « c’est le plus fort qui gagne »: il y aurait encore des dinosaures sur la terre, et aussi les géants dont parle le récit Genèse 6. L’évolution humaine montre que ceux qui gagnent, ce sont ceux qui s’adaptent; s’adapter ne veut pas dire se renier, ni renier son identité ou la vision qu’on a du monde, mais évoluer pour survivre. […]