L’école est bientôt terminée. Jeudi 7 juillet, les élèves de primaire rangent leur cartable jusqu’à la rentrée scolaire. Sur les routes, les premières difficultés de l’été ont débuté dès le vendredi 1er juillet avec une journée classée en orange par Bison Futé au niveau national. Alors que la hausse des prix continuent son envol à 5,8 % au mois de juin, les Français ont bien l’intention de partir en vacances. Près de trois Français sur quatre prévoient de partir en vacances cet été, selon le 21e baromètre annuel des vacances réalisé par Ipsos pour Europ Assistance. « C’est le taux le plus élevé des 15 dernières années », soulève Francine Abgrall, directrice voyage d’Europ Assistance France, en dépit de l’envolée des coûts des locations estivales (+7.2% en 2022).
Comme chaque année, la première destination reste la France, avec 56 % des partants. Malgré la hausse des carburants, la voiture reste privilégiée face au train ou l’avion. Direction majoritairement le littoral. Les régions coups de cœur ? La Provence Alpes Côte d’Azur, l’Occitanie et la Nouvelle Aquitaine.
40 % des Français programment de s’envoler pour l’étranger contre 42 % en 2019. L’Espagne concentre l’essentiel des départs avec l’Italie, le Portugal et la Grèce.
L’inflation a néanmoins fait diminuer le budget. Par rapport à 2019, les Français comptent dépenser 400 euros de moins pour une durée de vacances similaire, un peu plus deux semaines. Le budget moyen des Français serait de 1641 euros. Pour financer leurs vacances, les Français puiseront majoritairement dans leur budget dédié aux dépenses courantes (45%). Une autre part (36%) iront piocher dans leur épargne personnelle. Enfin, une part faible des vacanciers (5%) fera appel au paiement en 3 ou 4 fois sans frais, notamment les jeunes de 18-24 ans. Et 5% des Français auront recours à l’aide de leur famille et 2% au crédit à la consommation.
Autre changement : les indécis sont encore nombreux. 23% des personnes interrogées n’avaient pas encore choisi leur destination lors du sondage, mené du 26 avril au 16 mai. Ils étaient seulement 20 % en 2019. Par ailleurs, 55% des vacanciers français n’avaient pas encore effectué leurs réservations. Le « last minute » est privilégié.