L’origine du CASP
D’après les Articles Organiques de 1802, les Églises protestantes groupées par consistoire pouvaient organiser des actions de bienfaisance. C’est ce qu’ont fait les paroisses réformées du Consistoire de Paris, chacune s’occupant de « ses pauvres » grâce à son service d’entraide ou diaconat.
En 1816, sous la Restauration, ces paroisses fondent une Délégation générale des diaconats. Celle-ci a pour objet de subvenir aux insuffisances des diaconats pauvres, d’aider au placement des vieillards et des infirmes dans des asiles.
La loi de 1905 de séparation des Églises et de l’État oblige les Églises à se consacrer uniquement au culte. Les paroisses réformées se constituent en associations cultuelles et la plupart d’entre elles suscitent la création d’associations distinctes, dites alors de bienfaisance, et aujourd’hui appelées diaconales ou d’entraide. […]