La crise sanitaire que nous connaissons, ses conséquences sur notre vie quotidienne et sur l’organisation de notre société, est un moment rare de vérité où nous nous trouvons placés devant l’ultime.

Nous prenons brutalement conscience de la grande fragilité de notre société malgré sa sophistication et sa technicité. Notre société, lorsqu’elle est construite sur les apparences, sur l’image immédiatement visible, sur une forme de frénésie et d’avidité, crée un écran de fumée entre notre identité et les vérités ultimes de la vie.

Mais, comme les fumées polluées chinoises qui se sont dissipées avec cette crise sanitaire et l’arrêt des activités polluantes qui y sont liées, l’écran de fumée créé par les fausses valeurs de notre société, commencent à s’estomper. Les rédacteurs bibliques auraient parlé d’idoles muettes justes bonnes à brûler.

En se précipitant dans les magasins pour accumuler plus que d’habitude des biens, certains continuent à se […]