Je n’entends nullement la commenter et la discuter en quelques lignes ; ce ne serait pas sérieux et elle mérite mieux. Je note seulement ce que la presse a relevé : le pape veut adoucir l’attitude de l’Église catholique envers les divorcés remariés et les couples non mariés. Sans abolir les normes très rigides de naguère, il en préconise une application souple et humaine. On s’en réjouit.
Il semble, cependant, que le pape n’abandonne ni n’affaiblit le droit qu’aurait l’Église de juger (ou de « discerner », ce qui revient au même, mais l’exprime plus délicatement) ; a-t-il oublié ce qu’un jour il a dit « qui suis-je pour juger ? »
Le protestantisme a posé (trop souvent sans l’appliquer) le principe que le jugement appartient à Dieu seul, pas à l’Église. Elle a pour mission de […]