Essais nucléaires, pass sanitaire, stratégie militaire, dérèglement climatique… Le programme de ce premier déplacement est chargé. Mais avec la montée du variant Delta, le coronavirus occupe une place importante dans la visite présidentielle. Il s’est d’ailleurs d’abord rendu au Centre hospitalier de Polynésie française, principal hôpital de l’archipel, où il a rencontré les soignants. «Je veux lancer un message très fort pour appeler chacune et chacun à se faire vacciner parce qu’on le voit sous toutes les latitudes : quand on est vacciné, on est protégé et on ne diffuse quasiment plus, en tout cas beaucoup moins, le virus», a déclaré le chef de l’État. Il s’est également «félicité» que la France se prépare à passer «sans doute dans les prochaines heures le cap des 40 millions de primo-vaccinés», ce qui ne semblait pas possible «avant plusieurs semaines». «Il y a une forte accélération, on doit continuer car il y a encore des doses (de vaccin) disponibles», a-t-il insisté.
Patrimoine mondial de l’Unesco
L’un des temps forts de la visite d’Emmanuel Macron en Polynésie ? Son déplacement aux îles Marquises. Il est le premier président de la République à fouler « la terre des Hommes » comme on la surnomme.Il s’est d’abord recueilli sur les tombes de Jacques Brel et Paul Gauguin, en compagnie de Joëlle Frébault, la maire d ‘Hiva Oa. Parmi les enjeu de cette visite présidentielle, la possible inscription des Marquises au patrimoine mondial de l’Unesco. « Je me battrai à vos cotés pour que nous puissions classer à l’Unesco les Marquises », a soulevé Emmanuel Macron.
Des annonces concernant les essais nucléaires français, menés sur l’archipel entre 1966 et 1996 et responsables d’une explosion des cas de cancers de la thyroïde, sont également attendues par les habitants. Le dernier déplacement présidentiel dans cet archipel du Pacifique était celui de François Hollande en février 2016.