Ceux dont on ne se souciait guère auparavant sont aujourd’hui accueillis parfois chaleureusement. Plus que les autres européens, les allemands se montrent généreux. Les français, avec des exceptions heureuses, sont beaucoup plus réticents et ailleurs méfiance, hostilité voire rejet l’emportent largement.
Les commentaires soulignent que les allemands ont intérêt à se monter accueillants, parce qu’ils manquent de jeunesse et de main d’œuvre. C’est sans doute vrai, mais ceux qui souhaitent la bienvenue sur le quai des gares, qui apportent couvertures, habits et vivres, qui procurent et équipent des logements, ne sont mus par des considérations démographiques ou des intérêts économiques ; ils agissent sous le coup de l’émotion et c’est le sens de la solidarité humaine qui les meut.
Il ne faut pas médire de la générosité sous prétexte qu’elle n’est pas entièrement pure. […]