« Pour moi, ce procès sera le procès de la lâcheté. Il est grand temps que la société machiste, patriarcale, qui banalise le viol, change. Il est temps qu’on change le regard sur le viol », a déclaré le 19 novembre devant la cour criminelle du Vaucluse Gisèle Pelicot, victime de viols répétés, pendant une décennie, par son mari, qui la droguait, et des dizaines d’inconnus qu’il recrutait sur Internet. Après onze semaines d’audience, la victime avait droit une dernière fois à la parole avant que ne débute une nouvelle phase du procès : les plaidoiries des avocats, le réquisitoire, les plaidoiries des avocats de la défense et enfin le verdict, attendu vers le 20 décembre.

Quoi qu’il en soit, ce ce procès des viols de Mazan figure déjà comme une étape essentielle dans la prise de conscience par […]