Une nouvelle fois, la crise sanitaire est venue perturber le procès. Il avait déjà été suspendu plusieurs jours en raison de l’infection au Covid-19 du principal accusé, Salah Abdeslam. Comme l’indique 20 Minutes, le procès ne reprendra pas avant le 25 janvier à cause de la contamination d’un autre accusé.
Le matin du lundi 17 janvier, le président de la cour d’assises spéciale de Paris, Jean-Louis Périès a envoyé un message aux avocats, précisant que le résultat du test PCR auquel a été soumis Ali El Haddad Asufi “s’est avéré positif” et que “la semaine à venir est totalement compromise” puisque un nouveau “test utile” ne pouvait être réalisé que vendredi prochain. D’après une source proche du dossier, citée par l’AFP, une courte audience devrait néanmoins se tenir ce mardi midi pour constater la situation.
14 accusés
Après les fêtes de Noël, l’audience devait reprendre le 6 janvier. Mais, Salah Abdeslam étant toujours positif au Covid avant la reprise, le procès avait été renvoyé. Quand il a repris la semaine passée, la contagiosité supposée de Salah Abdeslam, qui a refusé de se faire vacciner “pour des raisons personnelles”, s’est retrouvée au coeur des débats, relate Le Parisien. Des avocats avaient exprimé leur crainte de création d’un cluster au sein de la cour d’assises.
Comme le souligne Le Monde, la semaine dernière, l’ami des frères Abdeslam, Mohamed Abrini, s’est mélangé les pinceaux dans ses explications sur son voyage en Syrie et son rôle dans la période qui a précédé les attentats, écrit le quotidien. À partir de la semaine dernière, les 14 accusés présents (six autres, dont cinq présumés morts, sont jugés en leur absence), devaient être interrogés par la cour d’assise spéciale.