Bruno Retailleau souhaite renforcer le contrôle de l’immigration, saluant l’approbation des mesures proposées et un consensus parmi les Français. En vue des municipales de 2026, Gabriel Attal est le favori pour la mairie de Paris, devançant Rachida Dati et Anne Hidalgo. Jean-Luc Mélenchon réclame un débat à l’Assemblée nationale sur le traité de libre-échange Mercosur-UE, demandant un vote des Français. Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement, prône une alliance entre la droite et Renaissance pour les législatives afin de contrer les populistes. Enfin, Gérard Larcher propose de réduire l’effort budgétaire demandé aux collectivités, estimant que celles-ci ne sont pas responsables du déficit.

Bruno Retailleau veut contrôler l’immigration

Près d’un an après le tumulte politique et parlementaire autour du vote de la loi immigration, le gouvernement remet la question migratoire au centre des débats. Invité dimanche au Grand Jury RTL-Le Figaro-M6-Public Sénat, Bruno Retailleau a exprimé sa satisfaction de partager un « même langage » avec ses homologues européens et de bénéficier du soutien d’un « consensus » parmi les Français, y compris ceux votant à gauche. Il a souligné que « toutes les mesures proposées » avaient reçu l’approbation des enquêtes d’opinion. Deux mois après son arrivée Place Beauvau, le ministre de l’Intérieur affiche un objectif clair : « Maîtriser une immigration qui a totalement échappé à tout contrôle ».

Municipales 2026 : Gabriel Attal favori à Paris

D’après une enquête Ipsos réalisée pour Le Parisien et publiée dimanche, 42 % des Parisiens estiment que l’ancien Premier ministre Gabriel Attal ferait un bon maire de la capitale. Il devance de peu son ancienne collègue du gouvernement, Rachida Dati, créditée de 39 %. Ce duel entre la droite et la macronie domine nettement, reléguant l’actuelle maire, Anne Hidalgo, à 28 %, soit une dizaine de points derrière.

Jean-Luc Mélenchon souhaite que le traité Mercosur-UE soit discuté à l’Assemblée nationale

Le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a réclamé ce dimanche un débat à l’Assemblée nationale sur le traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur, affirmant qu’il « ne doit pas s’appliquer si les Français ne le votent pas ». Lors d’une interview sur France 3, il a interpellé le président Emmanuel Macron : « Monsieur Macron, arrêtez votre cirque avec le Mercosur. Nous exigeons que ce traité soit discuté à l’Assemblée nationale et soumis au vote des Français ». Le groupe parlementaire des Insoumis a par ailleurs inscrit à l’ordre du jour de sa niche parlementaire du 28 novembre une proposition de résolution demandant au gouvernement de rejeter ce traité.

Législatives : la porte-parole du gouvernement appelle à un bloc commun entre la droite et Renaissance

Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement et membre de Renaissance, a exprimé dans une interview à La Tribune que « la construction d’une force commune est le sens de l’Histoire ». Selon elle, les partis de la coalition gouvernementale doivent présenter des « candidatures de consensus » aux législatives partielles afin de préserver l’unité face à la montée des blocs populistes. En réponse aux propos de Michel Barnier, qui a plaidé pour une candidature unique des forces du « socle commun » à la présidentielle, elle a souligné que, même si elle ne savait pas si le Premier ministre avait exactement formulé cette idée, elle considérait qu’après l’union réussie il y a deux mois, « les Français ne comprendraient pas que les divisions l’emportent ».

Budget : Gérard Larcher veut réduire de deux milliards d’euros l’effort budgétaire demandé aux collectivités

Dans une interview au JDD samedi, le président du Sénat Gérard Larcher a exprimé son soutien à une réduction de l’effort budgétaire demandé aux collectivités dans le budget 2025, estimant qu’il devrait être limité à deux milliards d’euros, au lieu des cinq milliards prévus par le gouvernement. « Il manque trois milliards par rapport à ce que prévoyait le gouvernement. Nous les trouverons ailleurs », a-t-il affirmé, soulignant que le Sénat avait récemment pris en main l’examen des budgets de l’État et de la Sécurité sociale. Larcher a rappelé que les collectivités représentent 70 % de l’investissement public et qu’elles « ne sont pas coupables du creusement du déficit », en réponse aux critiques de l’ancien ministre de l’Économie, Bruno Le Maire.