Le mot « secte », utilisé dans le langage courant presque sans discernement, a repris de la vigueur depuis la crise du Covid. Ce terme, en France comme en Suisse, n’a cependant aucune valeur juridique: on parlera plutôt de «dérives sectaires», ce qui n’enlève rien des drames et de la destruction humaine et psychologique s’y opérant. Mais de quoi parle-t-on exactement et comment se comporter face à un proche possiblement « séduit »?
« Adhérer à une secte, c’est pour les naïfs »
NON. Selon Marie Drilhon, vice-présidente de l’UNADFI (Union nationale des associations de défense des familles et de l’individu victimes de sectes), « chacun de nous peut être séduit par une proposition qui répond à ses aspirations, plus ou moins conscientes, ou à ses interrogations». «Certains moments de la vie d’une personne peuvent la rendre plus vulnérable: un deuil, un problème professionnel, un problème de […]