Il semblerait qu’avant « MeToo » et « Time Up », conduisant en France à l’essor du mouvement « Balance Ton Porc », le féminisme était jugé ringard ou associé dans les imaginaires à une Femen enragée. En 2017, le terme « féminisme » a été élu mot de l’année par un dictionnaire américain Merriam-Webster ; et sur le site, les recherches liées au sens de ce terme ont augmenté de 70 % au cours de l’an passé. Il est évident que l’après-Westein a remis en scène le principe égalitaire et a recréé une dynamique sans précédent ; les réseaux sociaux ayant permis une prise de parole inédite, partagée par le plus grand nombre. Le féminisme connaît donc sa quatrième vague et il est désormais devenu planétaire.
Alors… tous et toutes féministes ? En réalité, le féminisme s’avère être pluriel. Mais si être féministe signifie être une personne qui croit à l’égalité sociale, politique et économique des sexes, vu sous cet angle, il nous paraît difficile de ne pas s’identifier au féminisme, que l’on soit une femme ou bien un homme. Car qui peut vraiment, ici en France, se prononcer contre le principe même de l’égalité, celui-là même que prône notre devise nationale ? Et qui peut vraiment, en tant que chrétien, oublier que Jésus le Christ fut le premier à […]