Lors de la séparation entre les Églises et l’État en 1905, l’Alsace-Moselle était allemande depuis 1871 : la loi Falloux de 1850 instaurant l’enseignement religieux dans les écoles publiques n’a pas été abrogée par les lois de Jules Ferry; le concordat et le régime de cultes reconnus par l’État restent donc en vigueur dans les trois départements. Dans les emplois du temps des élèves du CP au CM2, une heure hebdomadaire est ainsi dédiée à l’enseignement religieux. Les parents ont le choix d’inscrire leur enfant au cours « protestant », « catholique » ou « israélite ». Un enseignement moral est proposé à ceux qui ne souhaitent pas suivre ce cours.

Qu’y apprend-on ?

Soyons clair : il ne s’agit pas d’un éveil à la foi, ni de catéchisme paroissial, ni d’un strict enseignement du fait religieux. Avec des méthodes pédagogiques actives, et de manière adaptée à leur âge, les élèves sont invités à :

• Découvrir, avec curiosité et respect, la diversité des traditions religieuses, en priorité la leur, avec la juste distance qui […]