En Isère, un site archéologique a été pillé lors d’une fouille sauvage. Au total, plus d’une soixantaine de trous creusés dans le sol ont été découverts sur le site ouvert en accès libre. Dans les Landes, un bébé dauphin a été retrouvé échoué sur la plage de la Digue de Tarnos, à 7 kilomètres de Bayonne. Enfin, la date du 11 avril renvoi à l’origine des dragonnades dans la France du XVIIe siècle.

Le site gallo-romain de Saint-Romain-de-Jalionas pillé

La commune de Saint-Romain-de-Jalionas en Isère a été victime d’un pillage important sur son site archéologique début avril. Selon France info, plus d’une soixantaine de trous creusés à l’aide de pelles ont été recensés sur les 10 000 mètres carrés de vestiges de l’époque romaine. Une situation inattendue pour les habitants et les exploitants du site archéologique qui s’inquiètent de nouvelles intrusions. Selon un archéologue local, les intrus cherchaient principalement des objets de valeur pouvant être revendus sur internet. Un représentant de l’association pour l’Histoire et l’Archéologie de Saint-Romain-de-Jalionas a exprimé son désarroi face à ces infractions : « Ce sont des massacres. C’est certain qu’ils sont arrivés à atteindre des dépôts d’offrandes uniques”. La source ajoute que certains habitants ont également été victimes de pillage près de leur habitation.

Un bébé dauphin échoué près de Bayonne

Jeudi 10 avril, un chercheur de l’observatoire des mammifères et oiseaux marins Pelagis a fait une étonnante découverte. D’après ICI Pays Basque, le chercheur a trouvé un bébé globicéphale d’environ 1,80 m échoué sur la plage de la Digue de Tarnos, à environ 7 kilomètres de Bayonne. « C’est la première fois qu’on observe un échouage d’un globicéphale de ce type, il est vraiment petit et doit être tout jeune », a expliqué le chercheur à la presse. Selon la source, l’animal a été pris en charge par une entreprise spécialisée. Ce type de cétacé appartient à la famille des dauphins et vit principalement dans les eaux tempérées de l’Atlantique Nord et de la partie occidentale de la mer Méditerranée, il n’est donc pas courant de les voir s’échouer sur les plages françaises.

11 avril 1681 : l’origine des dragonnades

Depuis la signature de l’édit de Nantes en 1598 par Henri IV, les protestants sont autorisés à pratiquer leur foi dans le royaume de France. Mais à la mort d’Henri IV en 1610, le protestantisme est fortement réprimé. Quelques décennies plus tard, en 1643, Louis XIV monte sur le trône et fait de la religion catholique la seule et unique religion du royaume. Le 11 avril 1681, une ordonnance royale oblige la conversion des protestants pour le 1er janvier de l’année suivante. Un texte qui va être à l’origine d’une forte répression du Roi à l’encontre des protestants, les dragonnades. Les dragons étaient des soldats envoyés chez les habitants pour les persécuter et les forcer à se convertir. Cette méthode sera appliquée jusqu’en 1685, date de la révocation de l’édit de Nantes par Louis XIV.