En politique, on ne parle pas d’amour, mais, selon la devise républicaine, de fraternité. Dans les débats de cette année électorale, je n’ai guère perçu de fraternité ni même de respect. Des braillards ont fait beaucoup de bruit. Ils disent parfois (souvent ?) des vérités, mais sur un ton et avec une agressivité qui les rendent inaudibles.
En 1940, à Bordeaux, quand il reçut un groupe hurlant de parlementaires, le Président de la République d’alors, Albert Lebrun, leur a dit : « plus vous criez, moins je vous entends ». La fraternité donne de l’audience aux […]