Chaque année, à l’Ascension, se réunit le synode national de l’Église protestante unie de France. Il accueille des représentants de tous les synodes régionaux, qui ont préparé les travaux en session d’automne, au mois de novembre précédent.
Au terme de quatre jours de débats, cette assemblée composée de délégués ministres (pasteurs) et non-ministres (laïcs) votent des décisions et des résolutions pour la bonne marche de l’Église. C’est ce que veut dire le mot « synode » : marcher ensemble.
Par le passé, certains synodes sont restés dans les mémoires, à cause de la vitalité, pour ne pas dire la virilité des débats.
Certains se souviennent peut-être de celui de 1966, lorsque le ministère pastoral féminin fut décidé au terme de débats théologiques et ecclésiologiques houleux. D’autres se souviennent de celui de 2015, lorsque la bénédiction de Dieu sur les couples de même sexe a été votée, là aussi, au terme de débats contradictoires.
Grâce aux rencontres, à l’éclairage des débats en plénière et aux discussions en petits groupes, grâce à la prière et à l’accompagnement spirituel de l’aumônerie du synode, les délégués ont voté en leur détermination propre, et, selon cet organe central de gouvernement, reconnu que […]