« Personne ne peut connaître le Christ véritablement s’il ne le suit pas dans son existence. Et personne ne peut le suivre que pour autant qu’il ne le connaisse déjà. » Hans Denck (1500-1527)

Esclave, mercenaire ou enfant ?

Une obéissance sans discipulat friserait le légalisme. Le disciple de Jésus n’a pas devant lui une liste de commandements, mais Jésus lui-même. Il revit l’expérience des premiers apôtres, subjugués par l’appel du Seigneur, libérés pour marcher à sa suite dans la vie nouvelle. Menno Simons voyait dans la réponse du disciple l’œuvre de la Sola Gratia de la Réforme : « C’est maintenant le temps de la grâce…, l’heure de nous relever avec le Christ en vue d’une existence juste, pénitente et nouvelle. » J. H. Yoder montrait que le discipulat n’est pas seulement une imitation, mais aussi une participation à la vie du Christ. Le disciple est une personne régénérée, transformée par la foi, par sa rencontre avec le Seigneur. […]