L’espérance promise dans la Bible est d’ailleurs bien plus saine et sûre que la projection de nos désirs.

Celui qu’annonçait les Prophètes

Le peuple juif attendait le roi-sauveur, le « Messie » (en grec le Christ). Il en avait une image un peu surprenante sur la base des prophéties : Dieu est amour et n’en a pas fini avec les duretés humaines, c’est la foi qui plaît à Dieu, la vierge deviendra enceinte, un petit enfant les conduira, un règne de paix, la loi mais au fond du cœur, le Messie donnera sa vie pour son peuple, son règne à lui n’aura pas de fin, il deviendra lumière des nations, etc. Cela n’a pas empêché des croyants de projeter leurs propres désirs en les mélangeant avec ces prophéties.

La venue du Seigneur, son incarnation, a donné le ton avec sa naissance dans une crèche, puis le massacre des nourrissons de Bethléem, son ministère tout en vulnérabilité, bien qu’accompagné par des signes extraordinaires, son appel de gens du commun à le suivre et à s’ouvrir au Règne de Dieu, mais suivi de sa crucifixion. Ensuite, il y a les événements si surprenants de Pâques et sa résurrection, avec des témoins qui l’attesteront mordicus… Plus tard encore, les révoltes zélotes nationalistes réprimées par les Romains, puis la destruction consécutive du temple et de Jérusalem.

Disciples

Mais parmi les « témoins », un phénomène étrange et pourtant prévu : l’entrée de plus en plus nombreuse dans l’alliance abrahamique d’une multitude de pagano-chrétiens – attisant là aussi l’opposition violente de certains juifs, avec leur refus de […]