C’est, en tout cas, ce qu’un lecteur, même distrait, ne manque pas de se voir suggérer par les médias.
Doit-on donc en déduire que nous sommes dans une sorte de match retour du clivage « orthodoxes-libéraux » de la fin du XIXe siècle ayant mené au schisme que l’on sait ? Schisme qui ne connaîtra qu’une réconciliation tardive en 1938 avec la création de l’Église Réformée de France. À la différence près que, cette fois-ci, c’est la (quasi) totalité de la composante luthéro-réformée unifiée dans l’EPUdF qui semble devoir être qualifiée de « libérale ». Ceci, par opposition à tout le reste de la nébuleuse protestante, regroupée derrière le dénominateur, lui aussi supposé commun, du nom « évangélique ».
Or, il n’y a pas à douter que, dans ce contexte précis d’opposition et de comparaison, le qualificatif « libéral » est surtout chargé d’un sens foncièrement péjoratif, désignant une sorte de […]