… qu’il a toutes les caractéristiques voulues pour trôner au sommet de leur panthéon personnel.
En disant que Dieu insiste, comme nous y invitent des philosophes parmi lesquels John Caputo, le théologien est alors plus proche du croyant qui éprouve la foi par sa propre vie. L’expérience croyante vérifie cette insistance. On peut essayer de fuir cette insistance à la manière du personnage biblique Jonas ; comme le centurion romain qui se tient au pied de la croix on peut crucifier le témoin du Dieu qui insiste pour que l’amour soit fondamental ou, comme Saul de Tarse, faire lapider ses disciples ; on peut passer le divin au crible du doute à la manière de René Descartes : ça insiste et ça insiste encore.
Il arrive qu’on en vienne à dire qu’on n’a plus la foi, ce qui pourrait indiquer que l’insistance a non seulement faibli, mais qu’elle a disparu. Dans ce cas, c’est plutôt […]