Ainsi, le livre de Qohelet (3/2-8) offre une grande palette de verbes présentés en duo (enfanter et mourir, planter et arracher le plant, tuer et guérir, démolir et bâtir, pleurer et rire…) qui sont le plus souvent mis opposition, l’un étant considéré comme positif et l’autre comme négatif. Cette liste serait celle des contraires et l’ensemble formerait une sorte de jeu à somme nulle – ce qui éviterait les plaintes. Toutefois, ces verbes sont plus neutres qu’on le veut parfois. Ainsi, garder n’est pas plus positif que jeter : garder une rancune tenace ne vaut pas mieux que jeter une bouée en direction de la personne qui se noie.
Il en va de même dans ce passage des Actes des Apôtres avec cette phrase […]