Le récit de l’ascension de Jésus qui est fait dans le premier chapitre du livre des Actes des apôtres signifie la distance physique qu’il y a désormais entre Jésus et ses disciples et, par extension, entre Jésus et nous tous. Jésus n’est plus là parmi les êtres humains. En protestantisme, cette séparation de Jésus avec l’univers des vivants a une conséquence sur le sens de la cène, le dernier repas que Jésus a pris avec ses disciples. Lors des célébrations de la cène, Jésus, qui ne partage plus notre condition humaine, n’est donc pas physiquement présent. C’est pourquoi, en parlant de la communion lors du partage du pain et du vin, nous parlons de présence spirituelle.
Nous pouvons dire de même pour la communion qui se réalise entre les personnes présentes, au même titre qu’avec les personnes qui ne sont pas physiquement présentes, mais qui s’associent à ce qui est vécu. Ce ne sont pas le pain et le vin consommés qui font la communion avec le Christ ou entre les personnes, mais la foi, cette adhésion inconditionnelle à […]