« L’Ascension et Pentecôte ne sont pas des fêtes majeures dans ma pratique paroissiale. D’autant que comme ce sont des week-ends prolongés, nous en profitons pour y organiser un camp de catéchisme et le culte de fin de catéchisme», sourit Diane Friedli, pasteure à Auvernier et Colombier (NE). «Oui, ce sont des moments forts pour et avec les jeunes, mais franchement sans lien direct avec l’Ascension et Pentecôte.» Et elle n’est certainement pas la seule pour qui la commémoration de l’élévation de Jésus vers le ciel, puis celle du don du Saint-Esprit sont avant tout des congés. «Un pasteur me disait: ‹J’ai du monde au culte quand il pleut et que ce n’est pas un week-end prolongé», relate Olivier Bauer, professeur de théologie pratique aux universités de Lausanne et Genève. Des congés contre-productifs, puisqu’ils mettent la pratique ecclésiale en concurrence avec les escapades!

Plaisanterie mise à part, Olivier Bauer rappelle que «ces fêtes trouvent leurs origines dans le seul cycle de Luc (Évangile de […]