C’est un jour pour éprouver l’incertitude, la possible absence de Dieu, la possibilité du non-être, de l’absurde.

C’est le jour où la mystique chrétienne, cette voie de la spiritualité qui espère l’intimité avec Dieu, avec le réel de la vie et non avec les faux-semblants, prend particulièrement au sérieux l’inquiétude que provoque la mort. Serait-elle le signe que tout ceci n’a pas vraiment de sens, qu’il est illusoire de chercher le bonheur ou de vouloir transcender notre condition humaine marquée par la fragilité ?

C’est le jour pour l’économie des mots et la générosité de la méditation intérieure. Revisitons notre condition humaine que les réformateurs protestants du XVIè siècle rappelaient être une condition pécheresse – l’homme pécheur et pardonné. Pour cela, profitons des réflexions portée par […]