Elle déclare avec assurance que c’est « le lieu le plus sacré du christianisme » et qu’il y a là un enjeu décisif pour les chrétiens. Voilà, à nouveau, le christianisme (dans sa globalité, aucune distinction n’est faite) assimilée à une superstition. Quand donc arrivera-t-on à faire comprendre que, comme le suaire de Turin, les lieux supposés (car aucune localisation n’est sûre) de la vie et de la fin de Jésus peuvent, certes, intéresser les historiens mais n’ont pas grand chose à voir avec la foi. Elle n’est pas archéologie, culte de reliques, mais espérance, culte du Dieu qui vient.

Heureusement, les commentaires des religieux et experts ont été plus justes, mieux informés, mais ont-ils dissipé l’immense malentendu autour de la Résurrection ? […]