Cela ne veut pas dire que la théologie soit en mesure de dire quelle énergie employer, quels modes de production développer, ni quelle alimentation favoriser. En revanche, la théologie doit s’intéresser de près à ce que l’écologie permet d’interroger et de remettre en cause quant à son fonds de vérité.
Par exemple, la situation dans les zones de sécheresse ne peut manquer d’interroger la providence divine compte tenu des millions de morts de faim et de soif que nous déplorons. Les phénomènes climatiques, les séismes, les éruptions volcaniques, qui sont la cause d’autres morts, ne peuvent manquer d’interroger la maîtrise de Dieu sur la nature. Quand nous constatons que des matières premières viennent à manquer, que des stocks s’épuisent irrémédiablement, cela ne peut manquer d’interroger le pouvoir créateur de Dieu qui n’est donc pas capable de […]