Depuis plusieurs décennies déjà, on reproche à « l’homme » de n’être que mâle, de rendre les femmes « invisibles », alors quand « homme » signifie être humain et non être humain de sexe masculin, certains demandent que l’on utilise une majuscule, pour être sûrs de pouvoir comprendre de qui l’on parle. Ici ou là, on ne dit déjà plus les « droits de l’homme » mais les « droits humains ». Par ailleurs, depuis peu, des courants dits « antispécistes » dénoncent la compréhension « spéciste » de l’homme comme créature qui serait supérieure aux autres animaux. Mais qu’est-ce donc alors que l’homme ?
Cette question, qui occupera les journées libérales en octobre à La Grande Motte, peut recevoir des réponses variées. La mienne est théologique. L’homme est indifféremment de sexe masculin ou féminin quand on le pense selon des questions existentielles et ultimes. Ni juif ni grec, ni esclave ni libre, ni homme ni femme, écrivait Paul. J’ajouterais volontiers ni […]