Il n’y a pas de concert de Noël cette année. Pas de marché de Noël, pas de retrouvailles autour d’un verre de vin chaud, pas de grande tablée. Chacun est prié de garder son masque, ses distances et de vite rentrer chez lui.

Décembre triste

De toute manière, le coeur n’y est pas. Noël est la fête des jours heureux. Cette année, il y a trop de mauvaises nouvelles. Trop de malades et de morts, trop de difficultés économiques et de pauvreté, trop d’incertitudes. Fléau supplémentaire, le terrorisme islamiste choisit cette période de fragilité pour frapper à nouveau et répandre l’horreur, jusque dans une église.

Que peut-il bien rester de « la joie de Noël » ?

Et s’il restait l’essentiel ?

Cet Avent sombre et anxiogène s’impose à nous. Puisque nous devons renoncer à l’insouciance, à l’ambiance joyeuse et affairée des préparatifs qui baigne habituellement la fin d’année, nous pouvons faire le choix de ressasser nos regrets, ou celui d’accueillir ce temps tel qu’il se présente. Revisiter l’Avent pour y trouver, peut-être, un […]