On a utilisé l’idée de « prêcher à temps et à contretemps », en rappelant que la mission de l’Église serait d’annoncer l’Évangile de manière prophétique, sur le registre de la critique. Cela appelle deux remarques.
D’abord l’Évangile n’est pas a priori à contretemps, le monde n’est pas a priori, par essence, critiquable négativement. Ou alors nous céderions aux sirènes de la condamnation systématique et crispée d’un monde dans lequel il se passe aussi de belles choses… Ensuite, seconde remarque, nous sommes convaincus que nous ne cédons en rien à la « mode ». Un bref parcours des religions d’aujourd’hui nous montre que, si « mode » il y a, celle-ci serait plutôt de l’ordre du repli, voire d’une réaffirmation dogmatisante et excluante.
Heureusement, dans toutes les religions, se lèvent des hommes et des femmes qui ne cèdent pas à ce conservatisme rétrograde. Partout, des voix se font entendre pour réaffirmer le primat de […]