Le message de Pâques proclame que le crucifié est ressuscité. C’est le « pivot de l’espérance chrétienne », dit à juste titre André Birmelé. Sa résurrection ouvre une telle certitude pour les personnes qui la reçoivent qu’elles accordent leur vie sur elle ! La réalité nouvelle est que la mort ne limite plus la vie, mais que la vie limite toute mort (1Co 15). Et cela, c’est neuf et unique en Jésus, sans équivalent dans les autres religions ou philosophies. Le prédicateur du Sermon sur la montagne qui a été crucifié, est ressuscité et dès lors il règne, la mort n’ayant pu l’entraver. Ce règne touche la matérialité même. C’est un booster inouï de vie concrète.

Une réalité nouvelle

Rendez-vous compte, ce que nous faisons dans et par notre corps – même encore soumis à la mort – peut être suivi de conséquences dans le monde de la résurrection ! « Dieu, qui a ressuscité le Seigneur, nous ressuscitera aussi par sa puissance. Ne savez-vous pas que vos corps sont les membres du Christ ? » (1Co 6.14-15). Ce qui est selon Dieu subsistera (1Co 3.13). Cela a pour conséquence : « Faites sans cesse des progrès dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre peine n’est pas vaine dans le Seigneur » (1Co 15.58b). La vision de la résurrection devrait nous conduire à faire plus attention à ce que nous faisons de notre réalité physique plutôt que moins, ce qui arrive lorsque des croyants sont […]